dimanche 14 octobre 2018

Travaux miniers non encore étudiés à Pioch Farrus 4


Après avoir revu le réseau de  PF 4 mis en sécurité en 1997, Michel Boubis a franchi le rideau très épais de ronces qui masquait depuis des années d'autres travaux.

Alvéole.

Intérieur de l'alvéole avec traces de minéralisation.

Au centre au premier plan un marteau préhistorique.


Deux alvéoles avec au toit un filon minéralisé.

Après avoir franchi l'important éboulis qui masque en grande partie les travaux miniers nous sommes arrivés dans une salle. Au toit des filons minéralisés en malachite sont bien visibles. Nous n'avons pas observé de traces de pointerolles. Encore un site en réserve pour de futures générations d'archéologues miniers !

samedi 13 octobre 2018

Visite à la mine de Pioch-Farrus 4

Depuis la mise en sécurité des mines de Cabrières en 1997 nous n'étions pas revenu dans la mine de Pioch Farrus 4. Ce 12 octobre 2018 Philippe Galant du Service régional de l'archéologie est venu nous ouvrir la porte de la mine. Cela répond à une demande que nous lui avons formulé. En effet suite au pompage  du réseau -14 à la mine de Pioch Farrus 1 dans l'été, nous voulions vérifier s'il y avait toujours de l'eau dans la mine PF 4. Si ça n'avait  pas été le cas, on aurait pu penser qu'en pompant l'eau dans le réseau inférieur de la mine PF 1 on aurait pu vider le réseau de PF 4.
L'eau était toujours là et nous n'avons eu accès, après avoir descendu un court boyau, qu'au débouché de la première salle.

Philippe Galant devant la porte du réseau PF 4.

Michel Boubis.
   
Graffiti Aur(elianus).
Filon de quartz minéralisé.
Dans le boyau débouchant sur la première salle.
Dans cette première salle on peut voir sur la gauche une attaque d'un filon de quartz minéralisé en cuivre. Une cuvette marque la position du mineur qui travaillait agenouillé.
Au centre, poste de travail d'un mineur.
Graffiti Gaius
Emplacement du graffiti Aur(elius)
Sous l'eau, à gauche galerie qui mène vers une grande salle et en bas vers l'emplacement d'un escalier et d'un puits.


Au débouché du boyau d'accès et de la première salle ont été découverts lors de la première exploration du site deux graffitis qui ont été gravés sur une trace de pointerolle. Le premier graffiti sur la paroi rocheuse de gauche est celui de Gaius il s'agit d'un prénom. Sur la paroi de droite le second graffiti est celui d'un nom, Aur(elianus) ou Aur(elius). Les traits verticaux qui suivent ces graffitis ont été interprétés comme étant des marques de comptage de sacs de minerai extrait. Cette écriture est proche du système paléographique employé depuis la fin du Ier siècle av. J.-C. ; jusqu'au Ier siècle de notre ère, sans qu'il soit possible de proposer une datation plus précise.