Depuis la mise en sécurité des mines de Cabrières en 1997 nous n'étions pas revenu dans la mine de Pioch Farrus 4. Ce 12 octobre 2018 Philippe Galant du Service régional de l'archéologie est venu nous ouvrir la porte de la mine. Cela répond à une demande que nous lui avons formulé. En effet suite au pompage du réseau -14 à la mine de Pioch Farrus 1 dans l'été, nous voulions vérifier s'il y avait toujours de l'eau dans la mine PF 4. Si ça n'avait pas été le cas, on aurait pu penser qu'en pompant l'eau dans le réseau inférieur de la mine PF 1 on aurait pu vider le réseau de PF 4.
L'eau était toujours là et nous n'avons eu accès, après avoir descendu un court boyau, qu'au débouché de la première salle.
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Philippe Galant devant la porte du réseau PF 4. |
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Michel Boubis. |
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Graffiti Aur(elianus). |
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Filon de quartz minéralisé. |
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Dans le boyau débouchant sur la première salle. |
Dans cette première salle on peut voir sur la gauche une attaque d'un filon de quartz minéralisé en cuivre. Une cuvette marque la position du mineur qui travaillait agenouillé.
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Au centre, poste de travail d'un mineur. |
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Graffiti Gaius |
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Emplacement du graffiti Aur(elius) |
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Sous l'eau, à gauche galerie qui mène vers une grande salle et en bas vers l'emplacement d'un escalier et d'un puits.
Au débouché du boyau d'accès et de la première salle ont été découverts lors de la première exploration du site deux graffitis qui ont été gravés sur une trace de pointerolle. Le premier graffiti sur la paroi rocheuse de gauche est celui de Gaius il s'agit d'un prénom. Sur la paroi de droite le second graffiti est celui d'un nom, Aur(elianus) ou Aur(elius). Les traits verticaux qui suivent ces graffitis ont été interprétés comme étant des marques de comptage de sacs de minerai extrait. Cette écriture est proche du système paléographique employé depuis la fin du Ier siècle av. J.-C. ; jusqu'au Ier siècle de notre ère, sans qu'il soit possible de proposer une datation plus précise.
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